Une brêve histoire du Cabiroo
A l'origine, le nom du Cabiroo est celui de l'ancien relai de poste, actif vers la seconde moitié du XVIII ème siècle, et jusqu'à la disparition des diligences et malle-postes, quand le train est arrivé à Orthez, vers 1870.
Le hangar où on attachait les chevaux, la maison où se trouve toujours la boîte aux lettres, l'ancienne grange (qui a brulé en 1959), ces 3 bâtiments ont, ou avaient, une magnifique charpente avec des chevrons typiques d'une certaine tradition béarnaise: en patois béarnais, un chevron est un "cabiroo".
La maison actuelle n'est que la dernière version d'une construction probablement très ancienne. En face, l'église du village a des soubassements du XI siècle, disent les connaisseurs. Et cette église n'a pas été construite en plein désert, il y'avait à proximité des maisons, dont probablemment l'ancètre de Cabiroo.
Quant à la grange, elle a malheureusement brulé en 1959, et à la place a été reconstruit un bâtiment moderne et fonctionnel.
Désaffecté de toute activité agricole, ce bâtiment devenait une ruine potentielle, et ce n'était pas acceptable.
Nous avons alors décidé d'en faire un gîte, pour toutes les clientèles possibles l'essentiel de l'année, et aussi pour nos concentrations familiales, quelques journées par an.
C'est ainsi qu'est née La Ferme du Cabiroo.
La cour et le hangar où stationnaient les chevaux.
L'entrée de la propriété est en plein dans le virage du haut de la côte d'Argagnon, à l'intérieur de la courbe, sur la droite en venant d'Orthez, sur la gauche en venant de Pau.
Sur le haut du virage se trouvent le calvaire et le monument aux morts.
Orthez, le Béarn, Gaston Phoebus, Henri IV
Au XIV ème siécle, Orthez, ville fortifiée, est devenue la capitale du Béarn où Gaston Phoebus avait installé une cour prestigieuse.
Le point haut de la ville est toujours dominé par la tour Moncade, l'ancien donjon.
Plus tard au XVI ème siècle, Jeanne d'Albret, reine de Navarre et mère du futur Henri IV y entretenait une cour raffinée et au grand rayonnement culturel.
Henri IV, le grand roi qui avait su rassembler les Français après une horrible période de guerres internes, fit selon son expression "don du royaume de France au Béarn".
De nos jours, le Béarn reste une région à forte personnalité, avec son parlé local, le Béarnais, une des nombreuses variantes de l'occitan: un Béarnais, un Cantalou et un Catalan de Barcelone, se comprennent naturellement.